Le stress hydrique

Dans cette page nous allons nous pencher sur la voie intracellulaire, voie primordiale et celle qui nous concerne le plus par rapport aux aquaporines. Les aquaporines vont donc réguler la distribution en eau dans l'organisme.
  Une fois l'eau conduite, il peut se produire un mécanisme d'évapotranspiration. Ce dernier consiste en    l'élimination de l'eau absorbée dans l'atmosphère. Il a lieu lorsque l'organisme végétal subit une trop forte chaleur et a besoin d'évacuer de l'eau pour se refroidir et ainsi assurer sa régulation thermique. Ce mécanisme repose donc sur le même principe que chez les animaux et assure le même rôle de régulation de la température interne de l'organisme.

  • Le stress hydrique, aqua ça ressemble ?


Circulation de l'eau à travers la plante et mécanisme d'évapotranspiration
Le stress hydrique est défini par un manque d'eau dans l'environnement.Il se traduit chez une plante par une quantité d’eau éliminée par évapotranspiration supérieure à la quantité d’eau absorbée.
Le stress hydrique va donc être important dans l'analyse de la fonction des aquaporines au sein d'une plante car il est au cœur d'une problématique scientifique majeure : comment réguler l'activité et le nombre des aquaporines afin d'éviter le phénomène de stress hydrique à la plante, susceptible de dérégler son bon fonctionnement cellulaire, morphologique ou encore physiologique ?




  • La sécheresse et les différentes adaptations des végétaux


       Lors d'un stress hydrique, le végétal est confronté au phénomène de sécheresse, c'est-à-dire à un épisode significatif de manque d'eau sur une longue durée qui a un impact sur la flore (et la faune) de la région.Ce phénomène varie en fonction des régions du monde : il peut être permanent (1/3 des surfaces émergées de la Terre sont des zones arides et semi-arides), cyclique (Zones en approvisionnement saisonnier en eau) ou exceptionnel.

       Cependant une flore se développe dans les régions subissant fortement la sécheresse, régions qui sont considérées comme à haut risque de stress hydrique pour les végétaux. Il existe ainsi une adaptation dans la régulation et la circulation d'eau chez de nombreuses plantes. Cette adaptation physiologique est la conséquence d'une adaptation au niveau cellulaire, et donc d'une modification d'expression des aquaporines au sein de l'organisme, que nous développeront dans la page suivante les adaptations de la plante.


       Il est par conséquent nécessaire de comparer le comportement physiologique et les propriétés des plantes adaptées ou non au phénomène de sécheresse, c'est-à-dire résistantes ou non au stress hydrique, afin d'en déduire des différences au niveau de l'expression des aquaporines.

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